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Groupe DCI de l’ADF
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Frédérique CADET
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Conseiller du groupe DCI

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 10:42

Philippe DALLIER, Sénateur de la Seine-Saint-Denis vient de déposer une proposition de loi visant à
doter le Grand Paris d’un véritable outil de gouvernance.

 

Ce projet de loi, où Jean-Michel BLUTEAU et ses collègues du groupe La Seine-Saint-Denis pour Demain s’inscrivent pleinement, doit permettre la fusion des départements de la petite couronne avec Paris pour réduire les inégalités sociales, rationaliser le dépense publique, et aussi permettre enfin à nos habitants de comprendre le modèle institutionnel et qu’ils sachent simplement qui vote l’impôt local.


Aujourd’hui et plus qu’hier nous devons mettre en place des solutions nouvelles qui permettront de continuer d’accompagner nos citoyens au quotidien. Si nous n’avons pas cette audace et cette envie d’évolution, il est possible de prédire à court terme la mort de notre département !

 
Il est triste et regrettable de lire dans Le Monde daté du 13 juin dernier que le Président PS de l’Assemblée Nationale baisse les bras face à ce défi d’avenir et renonce aujourd’hui à l’espoir qu’il avait crée en février 2012, en rejoignant la vision du Président SARKOZY et du Sénateur DALLIER. Et pourtant, c’était avec fougue que Claude BARTOLONE (ancien Président du Conseil Général) défendait la vision du Sénateur en reprenant sa proposition de fusionner Paris avec sa petite couronne.


Demain se construit aujourd’hui, c’est pour cela que nous devons nous montrer audacieux et visionnaire en soutenant la proposition de loi du Sénateur DALLIER.

 

Lors de la séance du Conseil Général de ce jour, Jean-Michel BLUTEAU a abordé ce sujet devant l’ensemble des élus du département et le Président PS du Conseil Général a choisi de ne pas décider en renvoyant le texte en commission. L’urgence ne peut pas attendre, il nous faut un Grand Paris pour Demain.


 

 

 

Jean-Michel Bluteau
Conseiller général de la Seine-Saint-Denis
Président du groupe UMP
« La Seine-Saint-Denis pour Demain »
06.34.99.74.72

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:15

 

Les députés ont de nouveau modifié le nombre de conseillers territoriaux dans le texte adopté en séance hier.

 

Le Cher passe de 27 à 25 conseillers territoriaux

L'Indre de 21 à 19

l’Indre-et-Loire de 39 à 35,

Loir-et-Cher de 27 à 25,

le Loiret de 41 à 39,

la Marne de 45 à 49,

la Haute-Marne de 25 à 23,

la Meurthe-et-Moselle de 37 à 35,

La Meuse de 19 à 17,

la Moselle de 51 à 49,

les Vosges de 27 à 25,

l’Aveyron de 31 à 29,

la Haute Garonne de 75 à 89,

le Gers de 21 à 19,

le Lot de 21 à 19,

les Hautes-Pyrénées de 25 à 23,

la Loire-Atlantique de 51 à 53,

la Mayenne de 21 à 19,

La Vendée de 31 à 33,

l’Aisne de 33 à 31,

l’Oise de 39 à 37,

la Somme de 37 à 35.

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 14:06

 

Texte adopté en séance AN seconde lecture 16 septembre 2010

Vote solennel le 28 septembre

Article 1 A : les conseillers territoriaux sont élus au scrutin majoritaire à deux et renouvelables intégralement tous les six ans.

Article 2 B : l’accès au second tour est réservé aux candidats ayant recueillies 12.5 % des inscrits au 1er tour.

Article 1er C Les circonscription des conseillers territoriaux seront les cantons (disparition du terme territoire introduit au Sénat pour désigner la circonscription des conseillers territoriaux). Reprise de l’amendement de Bruno SIDO qui n’avait pas été adopté au Sénat.

Article 1er D : l’amendement du Sénateur DOLIGE a été confirmé soit article 1er D  adopté conforme : le suppléant du conseiller général peut le remplacer en cas de démission quelque soit le motif.

A été supprimée la réforme du cumul de mandats.

En effet, les sénateurs avaient adopté un amendement gouvernemental qui excluait le simple conseiller municipal du cumul de mandat et lui substituait les mandats de conseillers municipaux ayant une délégation, les adjoints au maire et maires. Il impliquera aussi dorénavant  le futur conseiller territorial et les présidents et vice présidents d’EPCI de plus de 30 000 habitants.

L’article 35 a été repris dans sa forme votée

en 1ère lecture à l’Assemblée nationale

Article 35 clarification des compétences

·         Encadrement de la clause de compétence générale

« Le conseil général règle par ses délibérations les affaires du départements dans les domaines de compétences que la loi lui attribue.

·         Un nouvel alinéa qui propose une capacité d’initiative

 « Il peut en outre, par délibération spécialement motivée, se saisir de tout objet d’intérêt départemental pour lequel la loi n’a pas donné compétence à aucune autre personne publique. »

Les compétences partagées entre les trois niveaux de collectivités sont : le tourisme, la culture et le sport.

·         Les compétences exclusives attribuées à une catégorie de collectivités ne permettent plus l’intervention d’une autre catégorie.

·         Délégation de compétences : une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité relevant d’une autre catégorie ou à un EPCI à fiscalité propre une compétence  (exclusive ou partagée). Cette convention précise la durée et définit les objectifs à atteindre et les modalités du contrôle de l’autorité délégante.

Remarque : la délégation de compétence peut donc aussi concerner une compétence exclusive et être déléguée à un EPCI.

Article 35 bis : Schéma d’organisation régionale des compétences

Afin de faciliter la coordination des interventions de la région et des départements, il est possible dans les six mois (aucune obligation) de l’élection d’élaborer un schéma d’organisation des compétences et de mutualisation des services conclut entre les présidents de la région et des départements. 

Il fixe :

a.     les délégations de compétences, (région vers département et vice versa),

b.    l’organisation des interventions financières respectives de la région et des départements

c.    les conditions d’organisation et de mutualisation des services

Le schéma doit organiser les compétences suivantes : développement économique, formation professionnelle, collèges et lycées, transports, infrastructures, voiries et réseaux, aménagements des territoires ruraux et actions environnementales.

L’adoption de ce schéma passe par un vote identique par les assemblées régionales et départementales.

Article 35 ter

·         Le département conserve l’aide aux communes et à leurs groupements (financement des opérations dont ces derniers sont maîtres d’ouvrage).

·         La région peut contribuer au financement des opérations d’envergure régionale des départements, communes, de leurs groupements et des GIP.

 

Un taux minimum de participation du maître d’ouvrage a été fixé à :

·         20 % pour les communes de moins de 3 500 habitants et EPCI à fiscalité propre de moins de 50 000 habitants

·         30 % pour les autres collectivités et groupements de collectivités

 

Deux dérogations sont posées :

·         Le taux de 20 % du montant total du financement en cas de projet de rénovation des monuments classés.

·         Les projets d’investissement destinés à réparer les conséquences d’une calamité publique peuvent faire l’objet de dérogation accordée par le Préfet (nouveauté)

·         Toutes les collectivités peuvent financer les projets de contrat de projet Etat Région ou dont la maîtrise d’ouvrage relève de l’Etat ou de ses établissements publics 

Article 35 quater

Toute subvention en fonctionnement ou en investissement  accordée par un département ou une région à une autre collectivité ou un groupement doit s’accompagner d’un état récapitulatif de toutes les subventions accordées par des collectivités sur ce projet.

·         A compter du 1er janvier 2012 (avant la mise en place des conseillers)

Aucun projet ne pourra disposer d’un cumul de subvention de la région et du département (en fonctionnement ou investissement)

Sauf :

o   Pour les communes de moins de 3 500 habitants,

o   Pour les EPCI à fiscalité propre de moins de 50 000 habitants,

o   Pour les subventions de fonctionnement dans le domaine de la culture, du sport et du tourisme,

·         A partir du 1er janvier 2015 (l’année suivant la mise en place des conseillers territoriaux)

A défaut de schéma d’organisation des compétences, la dérogation concernant les subventions de fonctionnement dans le domaine de la culture, du sport et du tourisme ne jouera plus.

Les limitations des cofinancements ne concernent pas l’Etat : « Les collectivités territoriales peuvent  financer toute opération figurant dans le contrat de projet Etat-Région et toute opération dont la maîtrise d’ouvrage relève de l’Etat et des ses établissements publics ».

Article 35 quinquies :

Le département et la région doivent chaque année dans le compte administratif annexer la liste pour chaque commune des subventions, de leur objet, de leur montant, et du rapport entre ce montant et la population.

Article 36 B : Lorsqu’un canton est créé en lieu et place de plusieurs cantons et qu’il conserve un nom associant  celui de plusieurs des chefs-lieux des cantons concernés, la qualité de chef-lieu de canton est maintenue à chacun des chefs-lieux a

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 15:04

 

Bruno SIDO et ses collègues Eric DOLIGE, Philippe LEROY, Roland du LUART, André TRILLARD, Alain DUFAUT

ont présenté un amendement visant à obliger les départements à avoir un nombre impair d'élus pour limiter les présidences au bénéfice de l'âge.

 

Cet amendement a été retiré me nouveau tableau de répartition satisfaisant cette exigence ancienne de l'ADF.

 

 

Amendement n°12 rectifié bis, présenté par MM. Sido, Doligé, Leroy, du Luart, Trillard, Dufaut et Pointereau.

 

Après l'article 1er AA, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans chaque département, le nombre de conseillers territoriaux est impair.

 

M. Rémy Pointereau. - Cet amendement vise à supprimer les présidences au bénéfice de l'âge des assemblées départementales qui seront possibles dans 42 départements, selon le tableau préparé par le Gouvernement.

Ce dispositif, guère en phase avec une démocratie moderne, ne contribue pas au renouvellement des assemblées départementales.

 

M. Jean-Patrick Courtois, rapporteur. - Cet amendement reprend une revendication de l'ADF pour des motifs évidents. Il est satisfait par le tableau de la commission.

 

L'amendement n°12 rectifié bis est retiré.

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 12:00

Voici donc la nouvelle répartition des conseillers territoriaux par département (en parenthèse les chiffres initiaux votés à l’Assemblée nationale).

 

Tableau des conseillers territoriaux Sénat Tableau des conseillers territoriaux Sénat

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 10:17

 

Le texte sur la réforme territoriale substitue au terme "canton" le terme "territoire" qui sera la nouvelle appelation de la circonscription des conseillers territoriaux. Dans un souci de simplification, le sénateur Bruno SIDO et ses collègues Eric DOLIGE, Philippe LEROY, Christian PONCELET, André TRILLARD, Alain DUFAUT et Remy POINTEREAU ont souhaité reprendre le terme canton né pendant la période révolutionnaire. 

 

 

M. le président. - Amendement n°10 rectifié bis, présenté par MM. Sido, Doligé, Leroy, Poncelet, Trillard, Dufaut et Pointereau.

I. - Alinéa 2

Remplacer le mot :

territoires

par le mot :

cantons

II. - Alinéas 3 et 5

Remplacer le mot :

territoire

par le mot :

canton

 

M. Bruno Sido. - L'amendement qui vient de tomber était assez surprenant puisque ceux qui défendaient depuis des heures les conseils généraux et régionaux voulaient supprimer les conseils généraux, créés par Louis XVI.

 

M. David Assouline. - Cela ne lui a pas porté chance !

 

M. Bruno Sido. - Le canton était une circonscription électorale. Demain, on l'appellera territoire. Évitons que nos concitoyens perdent leurs repères ».

Au-delà de cette réforme majeure, changer de nom n'apporte rien. (Applaudissements à droite)

 

M. Jean-Patrick Courtois, rapporteur. - Je comprends la logique de M. Sido. Un canton, c'est une notion administrative et électorale.

La première doit demeurer, notamment les avantages liés aux chefs-lieux de canton. Les Français sont très attachés aux cantons. Il vaut mieux créer une circonscription électorale qui s'appelle « territoire » et conserver la notion de « canton ». Je souhaite le retrait.

 

 

M. Alain Marleix, secrétaire d'État. - Je souhaite aussi le retrait.

 

M. David Assouline. - Où est la simplification ?

 

M. Alain Vasselle. - J'approuve cet amendement. Pourquoi ne pas appeler le nouveau territoire canton ?

Le canton comme circonscription administrative n'existe pas. Il n'y a pas d'administration rattachée au canton. Certes, il y avait les juges de paix, mais ils ont disparu. Allons au bout de la réforme !

 

M. Alain Fauconnier. - Je propose de rajouter les paroisses !

M. Michel Mercier, ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire. - Le canton est une circonscription électorale mais aussi une circonscription d'action de l'État. A l'heure actuelle, nous essayons de signer une charte avec les opérateurs du service public pour y maintenir la poste, la perception ou la gendarmerie. Supprimer le canton, ce serait priver de bases les services publics dans les territoires ruraux. (M. Alain Vasselle s'exclame)

Je comprends les intentions de M. Sido, mais il ne faut pas priver le canton comme base d'action des services publics en zone rurale.

 

M. Jean-Pierre Raffarin. - Il y aura donc un échelon de plus !

 

M. Jean Louis Masson. - Le canton n'existait que pour les juges de paix. Ils ont disparu ! Le canton n'a plus qu'une fonction : la circonscription électorale des conseillers généraux. Ce n'est pas une circonscription administrative, comme il a été prétendu. On a beaucoup modifié les cantons ces dernières années sans que cela ne change rien à la vie administrative.

Mais à partir du moment où on crée les conseillers territoriaux, il est normal qu'ils soient élus dans une circonscription appelée territoire. On se bat sur des riens ! Conservons un minimum de cohérence terminologique ! (Applaudissements sur divers bancs à droite)

 

M. Paul Blanc. - Au-delà des juges de paix, le canton était découpé en fonction de durée du trajet à cheval aller-retour jusqu'au chef-lieu de canton.

Dans mon département, nous avons le même nombre de conseillers territoriaux, mais certains cantons comptent 1 000 habitants et d'autres 20 000. Donc des cantons vont disparaître, ainsi que des chefs-lieux de cantons. Il faut négocier avec La Poste et la gendarmerie pour faire en sorte qu'elles maintiennent leur présence dans l'ancien chef-lieu de canton.

 

Mme Évelyne Didier. - La confiance règne ! (On le constate à droite) Jusqu'à présent, la notion

de territoire était générique. Ce ne sera plus le cas.

Nous allons avoir trois mots pour désigner des espaces géographiques sensiblement identiques : canton, territoire et communauté de communes. Les chefs-lieux de canton perçoivent une DGF accrue, qui n'est pas anodine. L'amendement veut apporter un peu de clarté à un texte dont le défaut initial est la création du conseiller territorial. (Applaudissements sur les bancs CRC)

 

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. - Vous voulez garder la fiction du chef-lieu de canton et vous assurez que les services de l'État sont organisés dans le canton. Mais ce n'est pas le cas.

M. Alain Marleix, secrétaire d'État. - Mais si ! Sortez de Paris !

 

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. - Vous avez dit que les conseillers territoriaux seraient élus dans des cantons élargis. Le mille-feuille devient un embrouillamini. Et pour La Poste, au chef lieu de canton, vous avez oublié la loi que vous nous avez fait voter ? Aux collectivités locales de payer pour le maintien des bureaux !

 

M. Nicolas About. - Nous souhaitions supprimer cet article, dans un premier temps, et nous avons estimé que l'amendement de M. Sido réglait le problème. On réalise des cantons homogènes nouveaux et on maintient les cantons pour préserver les avantages des chefs-lieux ? Je ne comprends pas.

Enfin, Monsieur Blanc, ce n'est pas le chef-lieu de canton, mais de département qui devait être joint dans la journée à cheval.

 

 

Je voterai l'amendement n°10 rectifié bis.

 

M. François Fortassin. - Nous sommes en plein débat sémantique. Aujourd'hui, le conseiller général est élu dans un canton. Conservons cette dénomination. Je soutiens cet amendement mais je dirai, en bon français, et par référence à Louis-Ferdinand Céline, qu'on fait de la sodomisation de diptère.

 

M. Jackie Pierre. - Si on conserve la dénomination « canton » pour la nouvelle circonscription, il faudra lui donner un nouveau nom.

 

M. Marc Daunis. - Hier soir, M. Longuet nous a tancés en nous reprochant de reprendre un débat de commission. Mais n'est-ce pas ce que fait la droite en ce moment ?

Ce débat illustre de façon caricaturale la réalité de cette loi : censée clarifier et simplifier, elle aboutit à une discussion sur l'ancrage d'un conseiller territorial sur un lopin de terre que nous peinons à dénommer.

Certains ont opposé hier les archaïques et les modernes ; aujourd'hui, le rapporteur nous invite à ne pas désespérer les chefs-lieux de cantons : c'est d'une très grande modernité !

En fait de simplification, nous avons supprimé le « pays », mais que de nouvelles notions ! Au lieu d'un mille-feuille -objet identifiable en pâtisserie-, nous avons désormais une chose informe, qui tient du pudding ou du flan.

Plutôt que de donner une image aussi déplorable du Sénat, supprimons cet article ! (Applaudissements sur les bancs socialistes)

 

M. Alain Fouché. - Le pays a donné satisfaction, en permettant de faire de bonnes choses.

Qu'est-ce qu'un territoire ? Rien de précis ou de concret. Il en va tout autrement du canton.

 

M. Bruno Retailleau. - Le canton est une circonscription électorale. Aujourd'hui, le conseiller général est élu dans un canton.

La modernité ne tourne pas le dos aux éléments de permanence. Vive les cantons de France !

 

M. David Assouline. - (M. Jean-Patrick Courtois, rapporteur, évoque les comices agricoles du XVIe arrondissement) Je ne suis peut-être pas un spécialiste des cantons, mais j'aime comprendre. En outre, mon métier était d'enseigner, notamment l'éducation civique. J'avais souvent du mal à expliquer aux enfants qu'un conseiller général est élu dans un canton. Demain, je parlerai des élus municipaux, des EPCI, des conseils généraux et des conseils régionaux ; je dirai que le conseiller territorial siège dans ces deux assemblées, mais que le canton est maintenu en raison des négociations conduites par M. Mercier pour maintenir un bureau de poste dans chaque chef lieu de canton.

Non, nous ne sommes pas spécialistes de ces tripatouillages qui ont pour objectif de reprendre des territoires à la gauche, et non de rationaliser la gestion des territoires.

 

M. Gérard Longuet. - Nous ne manquons pas ici de talents, mais il faut aussi des règles.

L'amendement n°10 rectifié bis a été déposé en commission, qui l'a repoussé. Nous pouvons refaire en permanence le travail en commission, mais au risque de décourager les commissions et de dénaturer la séance publique.

J'invite les élus du groupe UMP à respecter le travail de la commission.

Bien sûr, si le territoire s'impose, on nous proposera de le renommer « canton », mais dans notre pays conservateur fleuriront immédiatement des associations de défense pour le canton de Criquebeuf-le-Petit !

 

Mme Dominique Voynet. - Au lieu de clarifier le texte, le débat l'obscurcit. M. Mercier a présenté le canton comme une circonscription d'action de l'État. Je n'en avais pas l'impression jusqu'ici !

S'il s'agit de priver les territoires ruraux de services publics, l'heure est grave !

S'il s'agit simplement d'offrir une base à cet animal hybride appelé conseiller territorial, que le ministre s'explique !

 

 

 

M. Alain Marleix, secrétaire d'État. - Je ne pensais pas devoir défendre ici les chefs-lieux de cantons ! Les brigades de gendarmerie sont organisées en fonction des cantons. Idem pour les perceptions et les collèges. Si je devais être candidat aux élections sénatoriales de 2011, je ne critiquerais pas les cantons.

 

M. Bruno Sido. - Je ne pensais pas soulever pareil débat. Par discipline, j'estime, comme notre président de groupe, qu'un amendement repoussé par la commission ne doit pas être présenté en séance publique. Ce n'est pas le cas ici.

Le canton ne joue plus du tout son rôle d'antan ! Monsieur le ministre, il n'y a pas une brigade de gendarmerie dans chaque chef-lieu de canton, et encore moins un collège.

En définitive, le canton n'intervient que pour déterminer les circonscriptions législatives. Si l'on crée les « territoires » sans rien supprimer, on ajoute au mille-feuille. Dans mon département, on a spontanément parlé de « nouveaux cantons », pas de « territoires ». A force, les « nouveaux cantons » deviendront des « cantons », comme les nouveaux francs sont devenus des francs... Les Français sont tellement conservateurs dans l'âme qu'ils parleront de « cantons » même si nous écrivons « territoires ». (Applaudissements sur certains bancs à droite)

 

M. Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois. - Les nouvelles dispositions constitutionnelles ne semblent pas avoir été assimilées par certains... La commission n'a pas souhaité accepter votre modification à l'amendement de M. Portelli. Le mot « canton » serait source de confusion. Si l'amendement est voté, je n'en reviendrais pas.

 

M. Bruno Sido. - Votez-le !

 

M. Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois. - Je suis toujours l'avis de la commission. De façon générale, je souhaite que l'on ne reprenne pas le débat de commission. Nous avions un accord pour finir ce soir. (Approbations à gauche) Mon intervention aura donc eu une utilité.

 

M. Hugues Portelli. - J'ai déposé mon amendement pour définir la base électorale du conseiller territorial. Cette loi s'appliquera pour la première fois en 2014. D'ici là, des élections cantonales auront lieu : nous ne pouvons supprimer les cantons aujourd'hui.

Ce texte fait bouger les choses : bien des évidences d'aujourd'hui auront disparu demain. Je respecte les réalités rurales, mais en zone urbaine, nul ne sait ce que sont les cantons.

 

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. - Avec le conseiller territorial, ils le sauront !

 

M. Hugues Portelli. - Dans notre société, les habitants ruraux sont très minoritaires. (On s'indigne sur les bancs CRC)

L'amendement n°10 rectifié bis n'est pas adopté

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 14:59

 

 

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L'Assemblée nationale a adopté un texte sur la réforme des collectivités territoriales. Les sénateurs devraient encore considérablement amender ce texte.

Afin d'être à jour sur les dispositions concernant les départements, ces éléments vous sont proposés : 

 

Article 1 A : le mode de scrutin des conseillers territoriaux sera le scrutin majoritaire à deux tours avec un renouvellement intégral tous les six ans

Article 1 B : les candidats, pour pouvoir se présenter au second tour doivent recueillir 12.5 % des inscrits (avant : 10 %).

Article 1 ter : le nombre des conseillers territoriaux de chaque département et de chaque région est fixé par un tableau annexé à ce projet de loi.

Article 1 quater

·         la délimitation des cantons respecte les limites des circonscriptions législatives (reprise de la jurisprudence du conseil constitutionnel).

·         Toute commune de moins de 3 500 habitants n’appartient qu’à un seul canton.

Article 5 : La métropole est toujours un établissement public de coopération intercommunale de 450 000 habitants. Elle exerce en lieu et place des départements :

·         De droit :

1.       les transports scolaires

2.        gestion de la voirie départementale sur son périmètre

3.       Les compétences économiques relatives aux zones d’activités et à la promotion à l’étranger Remarque : ce dernier point est une nouveauté. Dans le texte issu du Sénat, les métropoles pouvaient demander l’exercice de cette compétence et, à défaut de convention signée dans les 18 mois, le transfert était de droit. Mais sans demande de la métropole, aucun transfert ne pouvait être opéré.

 

·         Sous réserve d’une convention avec le département (c’est-à-dire dire avec l’accord) et à l’intérieur de son périmètre :

1.    Tout ou partie des compétences d’action sociale

2.     Les collèges

3.     Une partie  ou l’ensemble des autres compétences économiques (voire supra)

4.     Tourisme (nouveauté)

5.     Musés départementaux (nouveauté)

6.     Equipements  et infrastructures à caractère sportif

Remarque : Par rapport au texte issu du Sénat, les compétences pouvant être transférées se sont élargies au tourisme, sport et culture.

Les services peuvent être transférés ou mis à disposition (dans un souci de bonne organisation des services départementaux) dans un délai de six mois. Au-delà, le préfet établit  un projet de convention dans le mois qui suit. Si la convention n’est pas signée le second mois suivant, un arrêté du ministre des collectivités territoriales établit les modalités de ce transfert.

Aucun emploi territorial permanent, de titulaire ou de non titulaire, à temps complet ou à temps partiel ne peut être créé dans les 3 ans du transfert en remplacement des agents transférés à la métropole.

Article 35 clarification des compétences

  •          Une clause de compétence générale revisitée

« Le conseil général règle par ses délibérations les affaires du départements dans les domaines de compétences que la loi lui attribue.

·         Un nouvel alinéa qui propose une capacité d’initiative, proche des conclusions du rapport sénatorial BELOT.

« Il peut en outre, par délibération spécialement motivée, se saisir de tout objet d’intérêt départemental pour lequel la loi n’a pas donné compétence à aucune autre personne publique. »

Les compétences partagées entre les trois niveaux de collectivités sont : le tourisme, la culture et le sport.

·         Les compétences exclusives attribuées à une catégorie de collectivités ne permettent plus l’intervention d’une autre catégorie.

·         Délégation de compétences : une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité relevant d’une autre catégorie ou à un EPCI à fiscalité propre une compétence  (exclusive ou partagée).

Les modalités de cette délégation sont  fixées par une convention (durée, objectif, contrôle du délégant…).

Article 35 bis : Schéma d’organisation régionale des compétences

Afin de faciliter la coordination des interventions de la région et des départements, il est possible dans les six mois (aucune obligation) de l’élection d’élaborer un schéma d’organisation des compétences et de mutualisation des services.  Il fixe les délégations de compétences, (région vers département et vice versa)

Le schéma doit organiser les compétences suivantes : développement économique, formation professionnelle, collèges et lycées, transports, infrastructures, voiries et réseaux, aménagements des territoires ruraux et actions environnementales.

L’adoption de ce schéma passe par un vote identique par les assemblées régionales et départementales.

Article 35 ter

·         Le département conserve l’aide aux communes et à leurs groupements (financement des opérations dont ces derniers sont maîtres d’ouvrage).

·         La région peut contribuer au financement des opérations d’envergure régionale des départements, communes, de leurs groupements et des GIP.

 

 

Un taux minimum de participation du maître d’ouvrage a été fixé à :

·         20 % pour les communes de moins de 3 500 habitants et EPCI à fiscalité propre de moins de 50 000 habitants

·         30 % pour les autres collectivités et groupements de collectivités

 

Deux dérogations sont posées :

·         Le taux de 20 % du montant total du financement en cas de projet de renouvellement urbain ou de rénovation des monuments classés.

·         Toutes les collectivités peuvent financer les projets dont la maîtrise d’ouvrage relève de l’Etat ou de ses établissements publics 

Article 35 quater

Toute subvention en fonctionnement ou en investissement  accordée par un département ou une région à une autre collectivité ou un groupement doit s’accompagner d’un état récapitulatif de toutes les subventions accordées par des collectivités sur ce projet.

·         A compter du 1er janvier 2012 (avant la mise en place des conseillers)

Aucun projet ne pourra disposer d’un cumul de subvention de la région et du département (en fonctionnement ou investissement)

Sauf :

o   Pour les communes de moins de 3 500 habitants,

o   Pour les EPCI à fiscalité propre de moins de 50 000 habitants,

o   Pour les subventions de fonctionnement dans le domaine de la culture, du sport et du tourisme,

·         A partir du 1er janvier 2015 (l’année suivant la mise en place des conseillers territoriaux)

A défaut de schéma d’organisation des compétences, la dérogation concernant les subventions de fonctionnement dans le domaine de la culture, du sport et du tourisme ne jouera plus.

Les limitations des cofinancements ne concernent pas l’Etat : « Les collectivités territoriales peuvent  financer toute opération figurant dans le contrat de projet Etat-Région et toute opération dont la maîtrise d’ouvrage relève de l’Etat et des ses établissements publics ».

Article 35 quinquies :

Le département et la région doivent chaque année dans le compte administratif annexer la liste pour chaque commune des subventions, de leur objet, de leur montant, et du rapport entre ce montant et la population.

Article 36 B : Lorsqu’un canton est créé en lieu et place de plusieurs cantons et qu’il conserve un nom associant  celui de plusieurs des chefs-lieux des cantons concernés, la qualité de chef-lieu de canton est maintenue à chacun des chefs-lieux ainsi mentionnés ».

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 21:14




Nombre de conseillers territoriaux par région et par département
RÉGION
Conseil régional
DÉPARTEMENT
Nombre de conseillers territoriaux
Alsace
66
Bas-Rhin
39
Haut-Rhin
27
Aquitaine
211
Dordogne
33
Gironde
79
Landes
27
Lot-et-Garonne
27
Pyrénées-Atlantiques
45
Auvergne
144
Allier
35
Cantal
20
Haute-Loire
26
Puy-de-Dôme
63
Bourgogne
135
Côte d'Or
41
Nièvre
22
Saône-et-Loire
43
Yonne
29
Bretagne
191
Côte-d'Armor
36
Finistère
55
Ille-et-Vilaine
58
Morbihan
42
Centre
172
Cher
25
Eure-et-Loir
30
Indre
19
Indre-et-Loire
35
Loir-et-Cher
25
Loiret
38
Champagne-Ardenne
138
Ardennes
32
Aube
33
Marne
49
Haute-Marne
24
Franche-Comté
104
Doubs
39
Jura
26
Haute-Saône
24
Territoire de Belfort
15
Guadeloupe
38
Guadeloupe
38
Ile-de-France
309
Paris
54
Seine-et-Marne
35
Yvelines
38
Essonne
33
Hauts-de-Seine
41
Seine-Saint-Denis
40
Val-de-Marne
36
Val-d'Oise
32
Languedoc-Roussillon
164
Aude
26
Gard
38
Hérault
55
Lozère
15
Pyrénées-Orientales
30
Limousin
96
Corrèze
30
Creuse
20
Haute-Vienne
46
Lorraine
120
Meurthe et Moselle
34
Meuse
15
Moselle
48
Vosges
23
Mayotte
 
Mayotte
23
Midi-Pyrénées
255
Ariège
15
Aveyron
30
Haute-Garonne
91
Gers
20
Lot
19
Hautes-Pyrénées
23
Tarn
33
Tarn-et-Garonne
24
Basse-Normandie
116
Calvados
49
Manche
38
Orne
29
Haute-Normandie
98
Eure
34
Seine-Maritime
64
Nord - Pas-de-Calais
136
Nord
76
Pas-de-Calais
60
Pays de la Loire
170
Loire-Atlantique
52
Maine-et-Loire
40
Mayenne
16
Sarthe
32
Vendée
30
Picardie
102
Aisne
31
Oise
37
Somme
34
Poitou-Charentes
120
Charente
26
Charente-Maritime
38
Deux-Sèvres
26
Vienne
30
Provence-Alpes-Côte d'Azur
224
Alpes-de-Haute-Provence
15
Hautes-Alpes
15
Alpes-Maritimes
49
Bouches-du-Rhône
75
Var
45
Vaucluse
25
Réunion
43
Réunion
43
Rhône-Alpes
296
Ain
32
Ardèche
18
Drôme
27
Isère
49
Loire
40
Rhône
68
Savoie
23
Haute-Savoie
39
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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 21:14
Nombre de conseillers territoriaux par région et par département
RÉGION
Conseil régional
DÉPARTEMENT
Nombre de conseillers territoriaux
Alsace
66
Bas-Rhin
39
Haut-Rhin
27
Aquitaine
211
Dordogne
33
Gironde
79
Landes
27
Lot-et-Garonne
27
Pyrénées-Atlantiques
45
Auvergne
144
Allier
35
Cantal
20
Haute-Loire
26
Puy-de-Dôme
63
Bourgogne
135
Côte d'Or
41
Nièvre
22
Saône-et-Loire
43
Yonne
29
Bretagne
191
Côte-d'Armor
36
Finistère
55
Ille-et-Vilaine
58
Morbihan
42
Centre
172
Cher
25
Eure-et-Loir
30
Indre
19
Indre-et-Loire
35
Loir-et-Cher
25
Loiret
38
Champagne-Ardenne
138
Ardennes
32
Aube
33
Marne
49
Haute-Marne
24
Franche-Comté
104
Doubs
39
Jura
26
Haute-Saône
24
Territoire de Belfort
15
Guadeloupe
38
Guadeloupe
38
Ile-de-France
309
Paris
54
Seine-et-Marne
35
Yvelines
38
Essonne
33
Hauts-de-Seine
41
Seine-Saint-Denis
40
Val-de-Marne
36
Val-d'Oise
32
Languedoc-Roussillon
164
Aude
26
Gard
38
Hérault
55
Lozère
15
Pyrénées-Orientales
30
Limousin
96
Corrèze
30
Creuse
20
Haute-Vienne
46
Lorraine
120
Meurthe et Moselle
34
Meuse
15
Moselle
48
Vosges
23
Mayotte
 
Mayotte
23
Midi-Pyrénées
255
Ariège
15
Aveyron
30
Haute-Garonne
91
Gers
20
Lot
19
Hautes-Pyrénées
23
Tarn
33
Tarn-et-Garonne
24
Basse-Normandie
116
Calvados
49
Manche
38
Orne
29
Haute-Normandie
98
Eure
34
Seine-Maritime
64
Nord - Pas-de-Calais
136
Nord
76
Pas-de-Calais
60
Pays de la Loire
170
Loire-Atlantique
52
Maine-et-Loire
40
Mayenne
16
Sarthe
32
Vendée
30
Picardie
102
Aisne
31
Oise
37
Somme
34
Poitou-Charentes
120
Charente
26
Charente-Maritime
38
Deux-Sèvres
26
Vienne
30
Provence-Alpes-Côte d'Azur
224
Alpes-de-Haute-Provence
15
Hautes-Alpes
15
Alpes-Maritimes
49
Bouches-du-Rhône
75
Var
45
Vaucluse
25
Réunion
43
Réunion
43
Rhône-Alpes
296
Ain
32
Ardèche
18
Drôme
27
Isère
49
Loire
40
Rhône
68
Savoie
23
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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 19:59

 

La commission des lois a adopté des amendements innovants concernant la réforme territoriale.

 

Sur le mode de scrutin des conseillers territoriaux, a été un amendement qui a supprimé l'amendement centriste appelant à un mode de scrutin mixte :

" Les conseillers territoriaux sont élus au scrutin majoritaire à deux tours […]. Ils sont renouvelés intégralement tous les six ans. »

 

un autre amendement fixe un taux de participation minimum pour la collectivité territoriale, maître d'ouvrages.  

Il a été fixé à 20 % pour les communes de moins de 2 000 habitants et pour les intercommunalités de moins de 20 000 habitants, 30 % pour les communes de 2 000 habitants et pour les groupements de communes de plus de 20 000 habitants et 50 % pour toutes collectivités territoriales et groupements de collectivités territoriales dont la population est supérieure à 50 000 habitants.

  Le département peut continuer de contribuer au financement des opérations dont les maitres d’ouvrages sont les communes ou  leurs groupements.

  La région peut contribuer au financement des opérations d'envergure régionale de toutes collectivités, de leurs groupements ou de GIP.

Elle a aussi adopté comme prévu un amendement en faveur de la limitation souple de la clause de compétence générale et d’une clarification des compétences.

 

Le code général des collectivités territoriales (CGCT) a été modifié dorénavant la clause de compétence générale des départements et des régions est restreinte.

 

« Le conseil général règle par ses délibérations les affaires du départements dans les domaines de compétences que la loi lui attribue. Il peut en outre par délibération spécialement motivée se saisir de tout objet d’intérêt départemental pour lequel la loi n’a donné compétence à aucune autre personne publique «  (modification article L 3211-1)

 

Il est aussi précisé que « les compétences attribuées par la loi aux collectivités territoriales le sont à titre exclusif. Toutefois, la loi peut, à titre exceptionnel, prévoir qu’une compétence est partagée entre plusieurs catégories de collectivités territoriales. Les compétences en matière de patrimoine, de création artistique et de sport sont partagées entre les communes, les départements et les régions 

 

Lors que la loi a attribué à une catégorie de collectivités territoriales une compétence exclusive, les collectivités territoriales relevant d’une autre catégorie ne peuvent intervenir dans aucun des domaines relevant de cette compétence »

»

 

Création d’un nouvel article L 1111-8 du CGCT pour la délégation de compétences entre catégories de collectivités territoriales, ceci même pour les compétences dites exclusives

 

« Une collectivité territoriale peut déléguer à une collectivité territoriale relevant d’une autre catégorie ou à un établissement de coopération intercommunale à fiscalité propre tout ou partie d’une compétence dont elle est attributaire, qu’il s’agisse d’une compétence exclusive ou partagée. 

 

Les compétences déléguées en application de cet article sont exercées pour le nom et pour le compte des collectivités territoriales délégantes.

 

Cette délégation, qui s’exerce pour une durée limitée, est régie par une convention qui définit les objectifs à atteindre et les modalités du contrôle de l’autorité délégante sur l’autorité délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par Décret en Conseil d’Etat. »

 

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