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Groupe DCI de l’ADF
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Frédérique CADET
Conseiller du Secrétaire Général de l'ADF
Conseiller du groupe DCI

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 17:26



Jean-Paul Pourquier, Président du Conseil général de la Lozère et Président de la Commission Agriculture de l’Assemblée des départements de France (ADF), réagit à l’initiative à trois de ses collègues, présidents de conseils généraux de gauche, de saisir le Président de la République sur la problématique de la crise ovine

 

« Je lis ce matin dans la presse régionale que je ne me suis pas joint à la démarche des trois Présidents des Conseils généraux de Haute-Vienne, Creuse et Charente. Pour ce faire il aurait fallu avoir connaissance de cette initiative. Ces départements ne sont pas les seuls concernés par la crise ovine. Il y a même d'autres départements socialistes. Cependant en tant que Président d’un Département rural particulièrement touché par cette problématique, je n’ai pas attendu la conférence européenne sur l’avenir de la filière ovine de Limoges pour alerter les pouvoirs publics sur la question. Avec les professionnels et les parlementaires de Lozère, nous avons sensibilisé le Ministre de l’Agriculture depuis de longs mois déjà. Le Député Pierre Morel a de plus présenté des propositions dans le cadre de son rapport sur le bilan de la politique agricole et forestière en faveur de la montagne. Il est vrai que la filière traverse une crise sans précédent, subissant de plein fouet une concurrence accrue du Royaume-Uni, d’Irlande et de Nouvelle-Zélande, que vient accentuer une baisse de la consommation française. Cette crise menace l’existence même de la filière.

 

Cela étant il me semble que le Ministre a bien mesuré le différentiel de revenus entre les productions bovines et ovines et qu’il est bien conscient de la nécessité de revaloriser les aides nationales envers le cheptel ovin. C’est tout l’enjeu de la réflexion menée à l’heure actuelle sur le bilan de santé de la PAC. Néanmoins, pour enrayer la crise, la solidarité nationale ne suffira pas. Elle doit s’accompagner d’une réforme de la filière. Producteurs, abatteurs et transformateurs doivent s’organiser autour des circuits courts et des filières de qualité. Nous le voyons bien dans nos petits départements ruraux, certains éleveurs arrivent à vivre du fruit de leur travail dès lors qu’ils ont su valoriser et commercialiser des produits de qualité. C’est ce que recherche le consommateur. Il faut donc développer les stratégies au niveau national si nous souhaitons tirer notre épingle du jeu de la mondialisation.

 

En ma qualité de Président de la Commission Environnement, Développement durable et Agriculture à l’ADF, j’aurais l’occasion d’évoquer avec mes collègues ce sujet lors de notre Commission du 10 septembre prochain. A l’issue de cette réunion, une position commune sera adoptée, et je proposerai de solliciter au nom de l’ADF une audience auprès du Ministre de l’Agriculture, Michel BARNIER. »

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 20:24

Le Président Bruno SIDO a été reçu le 2 juillet par Jean-Louis BORLOO, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement pour évoquer les grandes lignes du projet de loi Grenelle I . Il était accompagné du Président Pierre MAILLE. 

En raison de ses compétences, le conseil général est un acteur essentiel dans le domaine de l’environnement : infrastructures routières, eau, déchets, logements…. 

Le Ministre d’Etat a rappelé que l’ambition du « grenelle I », est de reprendre les décisions des acteurs du Grenelle de l’Environnement. 

L’ambition est de préparer une transition énergétique. Notre société doit être plus sobre en énergie et en ressources de toute nature. Il faut déterminer le dispositif le plus ambitieux possible mais qui soit aussi supportable par le consommateur.  

Bruno SIDO a appelé l’attention du Ministre sur la nécessité de présenter les trois lois du Grenelle en même temps. Les projets de loi Grenelle II et III doivent décliner les modalités techniques et réglementaires des objectifs  de loi du Grenelle I. Les trois forment un même bloc. Le Grenelle II sera  consacré aux dispositions réglementaires dans le bâtiment et les transports. Le Grenelle III concernera notamment l'agriculture et ses pratiques. 

Concernant les contraintes imposées aux départements dans le domaine de la restauration collective ou des normes de bâtiments, le Ministre d’Etat a précisé :   

  1. L’Etat s’est fixé un certain nombre de contraintes.
  2. Concernant les collectivités, la réponse du Ministre a été claire : « Rien ne sera imposé aux collectivités mais l’objectif est qu’elle suive l’Etat ».
  3. Le particulier, quant à lui, bénéficiera de mesures incitatives.
 

Concernant les travaux sur les bâtiments, des inquiétudes sont nées sur les capacités actuelles des professionnels pour réaliser ces travaux. Le ministre est conscient du délai d’adaptation de la profession. L’objectif n’est pas d’aller trop vite mais de procéder par une  absorption progressive afin de réaliser une transition en douceur.   

Les travaux vont contribuer à accroître de 15 % le prix des constructions. Mais ce surcoût, s’il peut être intégré dans le loyer, conduit également à baisser les charges du locataire à l’avenir. L’augmentation de la quittance de loyer ne devrait pas être importante, le deux mouvements s’équilibrant.

 

Le Ministre entend augmenter le budget de la recherche sur ces énergies renouvelables d’un million d’euros cette année. D’ici cinq ans, l’Etat s’engage à consacrer un budget similaire à celui de la recherche civile nucléaire. 

L’attention du Ministre est appelée sur les intérêts divergents entre écologistes locaux et les grandes associations nationales écologistes. Ainsi au niveau local, beaucoup s’opposent à la mise en place d’éoliennes (craintes pour les oiseaux, onde électro magnétique…). Ces intérêts divergents et ces comportements « Nimby » sont récurrents, les élus doivent faire preuve de conviction. 

Le Ministre a longuement salué l’implication de l’ADF lors du Grenelle de l’Environnement. Lors des débats, il a été surpris par le manque de sérénité des autres associations (ARF AMF, intercommunalités). 

Divers sujets ont ensuite été évoqués :

  • Aujourd’hui, Le Ministre constate avec satisfaction que les collèges construits actuellement sont « passifs » certains même produisent de l’énergie. C’est encourageant.
  • Les agriculteurs restent les partenaires les moins impliqués. Pourtant leur rôle devrait s’accroitre car ils peuvent devenir créateurs d’énergies, ils ont besoin d’aide pour réaliser la transition.
  • La taxe carbone, le ministre rappelle que cette mesure est complexe car elle doit tenir compte de l’énergie consommée pour la production et pour la consommation. Elle implique aussi des exonérations qui en font perdre son intérêt.
  • La taxe poids lourds suscitent des inquiétudes en Bretagne pour des raisons spécifiques (les routes nationales non pas été concédées, les produits frais nécessitent des transports fréquents, il n’y a pas de transit …). Le Ministre d’Etat est prudent sur les possibilités de modulation en raison de la réglementation européenne. Il a demandé à Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d’Etat aux transports, de trouver une solution pour la Bretagne. Il rappelle que les recettes de cette taxe sur les poids-lourds doivent financer les infrastructures ferroviaires de transport public via une agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) renforcée.

La transition énergétique ne peut se réaliser que si les constructeurs et les industriels sont impliqués. Il faut les forcer pour des raisons de rentabilité à élaborer des modèles plus économes.  

Le bonus-malus écologique illustre les effets d’une mesure. Il a conduit à une redistribution qui a profité aux catégories économiques et inférieures (+ 15 %) alors que les catégories supérieures et luxes, à l’autre extrémité, ont connu une chute des ventes (- 27,3 %).  

Le Ministre propose de conclure prochainement une convention entre le Ministère et l’ADF pour conforter le rôle des Départements en matière d’environnement.
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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 08:18
 
j0384893-2-.jpgL’Assemblée des Départements de France participe activement à la préparation du Grenelle de l’Environnement. Nous avons déjà évoqué dans cette lettre la participation de plusieurs conseillers généraux aux groupes de travail mis en place par Jean-Louis Borloo, en particulier le rôle majeur joué par Jean-François Le Grand, Président du Conseil général de la Manche.
 
Dernière contribution en date : la publication de propositions élaborées durant l’été par la Commission « environnement » présidée par le Sénateur UMP Philippe Richert, en lien avec les 102 Conseils généraux de France.
 
Compétents en matière d’infrastructures routières et gestionnaires de 400 000 km de routes, les Conseils généraux proposent notamment la mise en place de Plans de Déplacements Soutenables, qui correspondraient, à l’échelle des SCOT, aux actuels plans de déplacements urbains.
 
Dans le domaine du logement et de l’habitat, outre la consensuelle proposition de prêt à taux zéro pour la réhabilitation du parc existant (isolation phonique et thermique), l’ADF réfléchit à l’idée que les Conseils généraux puissent produire et vendre de l’électricité.
 
Par ailleurs, les départements de France profitent du Grenelle pour relancer des revendications anciennes comme le désenchevêtrement des compétences dans la politique publique de protection des ressources naturelles ou de la création d’un fonds départemental pour l’eau afin de leur permettre de poursuivre leur politique active d’aide aux communes.
 
Dans le domaine des déchets, l’une des propositions fortes consiste à prévoir un volet sur les déchets organiques et sur les déchets d’activités de soins au sein du plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA).
 
L’ADF aborde de nombreux autres thèmes comme les déplacements, la santé, l’agriculture ou la gouvernance. Elle propose ainsi plus qu’un catalogue, un guide construit et argumenté susceptible d’orienter durablement l’action des départements de France dans le domaine de l’écologie et du développement durable.
 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 20:26

-DSC0104ab-59b5c.jpgLe Grenelle de l’Environnement, voulu par le Président Sarkozy, repose sur trois objectifs principaux : la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la prévention des effets des pollutions sur la santé. Pour le Ministre d’Etat, Ministre de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, Jean-Louis Borloo : « Nous sommes soumis à une obligation de résultat qui nous engage vis-à-vis des générations futures ».

Le Grenelle débouchera sur un plan national pour l’environnement dont les mesures seront concrètes et quantifiables. Alors qu’une vaste consultation des acteurs locaux et du grand public est annoncée pour la Rentrée, six groupes de réflexion sont d’ores-et-déjà au travail.   
 
Le Président du Conseil général de la Manche, par ailleurs Président du Cercle Français de l’Eau, Jean-François Legrand, préside l’un d’entre eux consacré à la biodiversité et aux ressources naturelles. Ce groupe, dont Jean-Paul Pourquier, Président du Conseil général de la Lozère, est également membre, se décline en deux ateliers consacrés respectivement au patrimoine naturel (forêts, paysages, littoral…) et aux ressources (eau, biodiversité marine, sols…).
 
Le Groupe DCI de l’ADF est représenté dans chacun des groupes : Jean-Pierre Vial (Savoie) pour le groupe sur les changements climatiques, Rémi Bertrand (Bas-Rhin) pour celui dédié à la santé, Christian Namy (Meuse) pour l’agriculture et la pêche, Jean Flacher (Rhône) pour les institutions et la gouvernance et Louis Pinton (Indre) pour la conciliation entre écologie et compétitivité économique.
 
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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 11:49
Newsteam est une nouvelle agence d’informations spécialisée dans le développement durable. Elle veut informer sur « tout ce qui va réconcilier la croissance économique et le développement durable, la nouvelle industrie de l'environnement, la vie quotidienne au siècle de l'écologie. »
 
L’équipe, conduite par Yves de Saint-Jacob, ancien Rédacteur en chef à l’AFP, propose sur son site internet des dossiers approfondis, clairs et multimédias, concernant par exemple les nouvelles énergies, le marché du bio, la santé, la prévention des risques, la protection de la nature et des animaux, l'automobile et les transports…
 
Le Groupe DCI de l’ADF invite les services de presse des Conseils généraux à inscrire Newsteam dans leurs listes de contacts et à lui adresser leurs communiqués et annonces d’évènements.
 
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 20:40
La disposition qui prévoyait la création d’un fonds départemental pour l’alimentation en eau et l’assainissement a été supprimée par les Députés lors de la seconde lecture du projet de loi sur l’eau et les milieux aquatiques à l’Assemblée Nationale.
 
Lors de la discussion du 13 décembre au Palais Bourbon, le Député PS du Lot, Jean Launay, s’est vivement opposé au fonds. Il a dit craindre que les départements soient tentés de limiter strictement leur engagement auprès des communes dans le domaine de l’eau au montant du fonds. Le Député UMP de Meurthe-et-Moselle Claude Gaillard a regretté que le fonds implique la création d’une nouvelle taxe dont « les conséquences sociales seraient difficiles à gérer ». Le rapporteur du texte, André Flajolet, a justifié cette suppression par son intention d’éviter toute concurrence possible dans la gouvernance de la politique de l’eau entre le Conseil général et les agences de l’eau.
 
D’autres Députés ont relayé les positions de l’ADF. Ainsi, Jean Dionis du Séjour, Député UDF du Lot-et-Garonne, a affirmé ne pas croire que l’aide aux petites communes rurales sera une priorité des agences : « en revanche l’aide aux communes est la compétence de base des Conseils généraux ». Le Député UDF de Côte-d’Or François Sauvadet a parlé d’un fonds « nécessaire pour assurer une solidarité entre les usagers. »
 
La suppression du fonds a été confirmée par la Commission Mixte Paritaire réunie le 19 décembre. C’est une demande portée unanimement par l’ADF depuis deux ans qui est ainsi rejetée par le Parlement.
 
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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 22:04
Le Sénat a adopté en seconde lecture le projet de loi sur l’eau et les milieux aquatiques. Par un amendement du rapporteur Bruno Sido, Président UMP du Conseil général de la Haute-Marne, les Sénateurs ont réintroduit dans le texte le fonds départemental pour l’alimentation en eau et l’assainissement que l’Assemblée Nationale avait supprimé en première lecture avant l’été.
 
Rappelons que l’idée de ce fonds est portée de longue date par la commission « environnement et développement durable » de l’ADF que préside Philippe Richert, Président UMP du Conseil général du Bas Rhin.
 
Il faut savoir qu les Conseils généraux ont dépensé 700 millions d’euros en 2005 pour les politiques publiques de l’eau. Le fonds départemental, alimenté par une contribution de l’usager plafonnée à 0.05 euros par m3, leur donnerait les moyens de faire face aux besoins grandissants dans ce domaine.
 
En effet, les départements soutiennent les investissements des communes et EPCI en matière d’adduction d’eau et d’assainissement. Ils interviennent aussi en matière d’aménagement des cours d’eau, de lutte contre les pollutions et de protection de la ressource.
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