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Groupe DCI de l’ADF
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Contact :
Frédérique CADET
Conseiller du Secrétaire Général de l'ADF
Conseiller du groupe DCI

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 19:48




Malgré des contraintes d'agenda (le Président Philippe LEROY en Chine, le Président Doligé au Sénat...), un grand nombre de présidents de la droite du centre et des indépendants ont participé activement à la réunion du groupe. Plus de 25 départements étaient représentés.


Chacun a pu exprimer ses attentes, ses réserves, la stratégie à adopter. Une base claire s'est dessinée autour de quatre points

  • Le statu quo en matière de finances locales n’est plus possible
  • La clarification des compétences est une nécessité absolue
  • La clause de compétence générale n’est pas négociable
  • Un scrutin mixte avec le maintien du scrutin majoritaire en milieu rural et de la représentation proportionnelle en milieu urbain est une évolution souhaitable.

Le scrutin majoritaire est nécessaire car il permet de lier un homme à un territoire, cet enracinement est indispensable pour humaniser les politiques locales.

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:28

Extrait du journal "Le Monde"
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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 16:07


Vous trouverez ci-dessous l'allocution du Président du comité de la Réforme de l'organisation des collectivités locales.

Il a évoqué les réserves sur l'élection au suffrage universel direct des élections des délégués des intercommunalités.


link
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 19:00

D'après l'AFP (dépêche du 26 février) le Président Maurice Leroy, porte-parole du Nouveau Centre (NC), a souligné jeudi la "nécessité de redessiner la carte des régions françaises", en réaction aux propositions du comité Balladur sur la réforme des collectivités territoriales.

"Nous sommes globalement satisfaits" des propositions relatées par la presse, avant la remise du rapport le 5 mars, a déclaré M. Leroy devant la presse, rappelant que le Nouveau centre s'était prononcé pour une fusion des départements et des régions, pour en finir avec "la lasagne territoriale".

Alors que le passage de 22 régions métropolitaines à une quinzaine suscite les inquiétudes de collectivités redoutant d'être avalées par un voisin, le président du conseil général du Loir-et-Cher a estimé qu'"il y a nécessité de redessiner la France des régions et de ses collectivités à l'échéance de 2014".

Il a balayé des accusations de "tripatouillage électoral" venant de la gauche. "On disait ça au moment du découpage Pasqua de 1986", a-t-il affirmé. "On est en 2009, il n'y a pas un gouvernement socialiste qui l'a modifié!".

Cette carte est disponible ci-dessous.
Carte-des-r-gions-de-Maurice-LEROY.pdf Carte-des-r-gions-de-Maurice-LEROY.pdf

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 15:45





Après la publication de la liste des propositions ayant fait l'objet d'un vote, je vous propose plusieurs remarques

1) Elles sont presques toutes adoptées à l'unanimité ce qui renforce l'intérêt de ce rapport

2) l'arrivée des  conseillers territoriaux à partir de 2014 est confirmée

 

3) le scrutin majoritaire va faire place à un scrutin de liste à échelle infra départementale (ce n'est pas une surprise, l'avantage est de mieux respecter la parité)

4) les élections des délégués aux intercommunalités se fera en même temps que les élections municpales

5) le rapport PERBEN trouve un prolongement 10 métropoles verront ainsi le jour...

6) le retour attendu des fusions de communes par le biais de la création de "communes nouvelles"

7) il manque le tableau de la clarification des compétences

8) l'idée de Dallier sur le Grand PAris est retenue (collectivité regroupant Paris, les Hauts de Seine, le Val de Marne et la Seine-Saint-Denis).

Ci dessous la liste des propositions parues ce matin


rapport-Balladur-paru-dans-les-Echos.pdf rapport-Balladur-paru-dans-les-Echos.pdf

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 21:37
Le journal "les Echos de ce jour" confirme que les conseillers territoriaux seraient proposés dans le rapport du comité BALLADUR en cours de rédaction.

Chaque élu local ainsi nommé siégerait dans les deux chambres, régionale et départementale. Leur nombre ne devrait plus correspondre à celui de conseillers généraux. Les cantons seraient donc moins nombreux, et de ce fait, plus étendus.

La clause de compétence générale reste incertaine,  les compétences des départements et des régions seront normalement plus spécialisées.

Le nombre des régions serait réduit à quinze, donnant au département une nouvelle légitimité. Enfin un régime spécial "agglomération" serait appliqué dans 8 villes ...

Le rapport devant sortir avant fin février, nous verrons si ces indications seront confirmées.

 
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 11:09



Jacques CAILLOSSE nous propose une conférence sur les sources de la complexité de notre organisation territoriale en France et les éléments qui freinent et empêchent toute évolution.

Il rappelle que l'enchevêtrement des compétences est dû à un mode de distribution des compétences.

Il s'inquiète de l'absence de réflexion sur le rôle de l'Etat. La RGPP conduit à une nouvelle politique de management mais laisse de côté la nouvelle place de l'Etat dans les territoires.

 La France est soumis à un double maillage institutionnelle, porteur de complexité, qui est parfois pertinent mais qui entraine un débat permanent de délimitation des frontières entre l'Etat et les collectivités.

Il souligne également le vrai accomodement du morcellement communal qui est assimilé par une grande majorité comme une richesse. S'il ne remet pas en cause l'intérêt d'un grand nombre de communes, il pense qu'une réduction s'impose.

Un conséquence aggravante pour le Professeur de droit public est le principe d'égalité des collectivités entre elles qui interdit tout nouveau mode  de relation entre elles et toute nouvelle organisation.

Enfin il souligne la difficulté de réformer compte-tenu du cumul des mandats et du double rôle des parlementaires qui sont aussi élus locaux expliquant que le local est dans l'Etat et l'Etat est dans le local.

Pour visionner cette conférence
link


 
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 11:40


En ce début d'année 2009, le professeur de droit public, Michel VERPEAUX, membre du comité BALLADUR, dans un article paru à la revue Lamy des Collectivités territoriales apporte une contribution importante sur les réflexions relatives à la clause générale de compétence.


Le constitutionnaliste rappelle tout d'abord que la clause générale de compétence n'a pas valeur constitutionnel mais valeur législative. C'est le principe de libre administration des collectivités territoriales qui bénéficie de cette reconnaissance.

De plus cette clause de compétence générale n'est pas illimitée comme celle de l'Etat qui dispose de la compétence de la compétence. Les collectivités territoriales ne bénéficient quant à elles que de compétences dérivées ou compétences administratives.

concernant cette clause de compétence générale, elle connait d'ores et déjà des limites qui ont été fixées par le Conseil d'Etat. en matière d'intervention économique, avec le célèbre arrêt "Chambre syndicale du commerce de détail de nevers", mais aussi en matière de conflit de travail (CE 20 nov. 1985 Communes d'Aigues-Mortes)

Le Professeur VERPEAUX rappelle également, en ces temps où l'on essaie de clarifier les compétences et d'éviter que des interventions multiples des collectivités qu'il est possible de limiter la clause générale de compétence d'une collectivité par la reconnaissance de compétences exclusives d'autres collectivités.

 

Pour illustrer cette solution, Michel VERPEAUX nous cite l'arrêt "Commune de Mons-en-Baroeul" du Conseil d'Etat en date du 29 juin 2001 qui précise que le conseil municipal peut statuer sur toutes les questions d'intérêt public communal sous réserve qu'elles ne soient pas dévolues par la loi à l'Etat ou à d'autres personnes publiques".

La remise en cause de la clause de compétence générale est donc compte-tenu de la possibilité de fixer des limites par le biais des compétences exclusives reconnues par la loi à d'autres collectivités.

La clause de compétence générale des départements pourrait donc être maintenue.
 

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 12:13



La nouvelle gare de Strasbourg, symbole de la modernité de l'Alsace

Communiqué de presse des présidents des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin




Ce jour, mercredi 14 janvier 2009, Charles Buttner et Guy-Dominique Kennel ont été auditionnés, à leur demande, à l’Assemblée Nationale, par le Comité pour la Réforme des Collectivités Locales présidé par M. Edouard Balladur.

 

Après la réunion des deux assemblées plénières à Sélestat le 29 septembre dernier, - acte politique significatif et moment historique dans la vie démocratique des deux Départements - cette audition est une reconnaissance des initiatives prises par les deux Collectivités dans le cadre de la coopération interdépartementale engagées ces dernières années et qui portent aujourd’hui sur plus de 30 domaines d’actions.

 

Au cours des échanges, ils ont rappelé avec conviction leur vision d’un mode innovant de gouvernance locale tel qu’il pourrait être décliné en Alsace, basé sur les fondamentaux politiques de leur démarche commune, qui ont été rappelés à cette occasion : simplification de l’enchevêtrement administratif, rayonnement et compétitivité des territoires, rapprochement des centres de décision du terrain, ancrage territorial et identification d’élus de proximité, comptables directs de leur action auprès de la population.

 

Ainsi, tenant compte des singularités de chacun des Départements, ils ont fait part de leur objectif partagé d’une future organisation territoriale pour l’Alsace.

 

Dans un premier temps, une Assemblée territoriale rassemblerait les trois collectivités actuelles, Conseils Généraux et Conseil Régional. Cette étape permettrait d’approfondir le travail en commun des trois collectivités réunies, de clarifier les compétences, de préciser les financements croisés et de préparer la seconde phase. Elle donnerait aussi le temps au législateur de mettre en place un nouveau mode d’élection.

 

Ce mode de gouvernance pourrait ensuite évoluer, dans un second temps, vers un Conseil d’Alsace ou Conseil Territorial d’Alsace. Il serait composé de conseillers territoriaux qui siègeraient tantôt en formation départementale, tantôt en formation régionale, en application du principe des blocs de compétences qui seraient clarifiés et simplifiés.

 

Lors de son exposé, Charles BUTTNER a rappelé qu’il avait déjà souhaité l’organisation d’un tel Congrès, dès 2004 lors de son accession à la Présidence du Conseil Général du Haut-Rhin. De même qu’il a tenu à insister sur les points suivants :

 

    le rôle essentiel des départements comme lieu des politiques publiques de proximité et collectivité pivot des solidarités sociales et territoriales ;

    le développement des coopérations interdépartementales avec les Vosges et le Territoire de Belfort ; mais aussi transfrontalières avec les partenaires Bâlois et Badois, ces territoires représentant un bassin de vie de près de 3,5 millions d’habitants. Cette dimension devant être également prise en compte dans la réflexion.

    la nécessaire défense des intérêts de la Haute Alsace sur le plan de la compétitivité économique internationale ;

    la lutte contre toute forme de centralisme.

 

En phase avec Charles BUTTNER, Guy-Dominique KENNEL a, de son côté, fait part au Comité des contours et du mode de fonctionnement de la future collectivité alsacienne qui serait mise en œuvre dans une seconde phase.

Selon lui, ses membres pourraient être élus pour une part au scrutin uninominal et pour une autre part au scrutin proportionnel dans le cadre d’une nouvelle circonscription électorale à déterminer.

Les élections auraient lieu tous les 6 ans et la parité devrait être respectée.

Cette collectivité pourra créer des Conseils de Territoires et leur déléguer la mise en œuvre de ses politiques sur des sujets précis et dans un temps déterminé.

 

Par ailleurs, Guy-Dominique KENNEL a souligné que cette réforme devait conforter le statut de la région Alsace, vis-à-vis de ses homologues de l’Est de la France mais aussi vis-à-vis de ses partenaires extérieurs et il a insisté sur la nécessité d’obtenir le droit de signer des accords internationaux dans des domaines précis avec leurs partenaires frontaliers sans devoir systématiquement en référer à l’Etat.

 

Ces propositions ont reçu un écho très favorable des membres du Comité qui se sont montrés vivement intéressés par cette nouvelle forme de gouvernance.

 

Enfin, ensemble, les deux Présidents ont ainsi souhaité rappeler qu’en unissant leurs efforts, en avançant main dans la main, en défrichant de nouveaux horizons, ils ne veulent pas seulement défendre les intérêts de leur Département mais être  des acteurs à part entière de cette réforme que le chef de l’Etat porte avec force.

 

« Si vous bougez en Alsace, vous faites bouger la France toute entière », leur a-t-on répondu  lors de cette audition. Le Président Edouard Balladur a souligné dans ce sens l’exemplarité de la démarche initiée par les deux départements alsaciens, considérés comme des moteurs du projet de réforme des collectivités.

 


Retrouvez l'audition
link
 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 18:45















Edouard BALLADUR a relancé le débat en évoquant des mesures audacieuses et non consensuelles. S'il est resté discret sur l'orientation de ses conclusions, il a évoqué un nouveau couple intercommunalité-région.

C'est donc 25 agglomérations qui vont être confortées selon le Figaro. Les communautés urbaines et les principales communautés d'agglomération semblent donc tirer profit des discussions actuelles. C'est une confirmation de l'influence de Dominique PERBEN qui avait rendu un rapport sur les métropoles d'avenir ainsi que de Pierre MAUROI, fin défenseur des communautés urbaines. 

Loin d'être dépassé par les propositions émanant de toutes parts, le comité BALLADUR semble donc avancer. Tout le monde attend maintenant la mi-février pour découvrir ses propositions.


             Territoires : Balladur refuse le statu qu, article de Guillaume Tabard pour le Figaro en date du 12 janvier 2009

Les consultations se poursuivent au sein de la commission présidée par Édouard Balladur, dont les conclusions seront rendues début février. Il doit encore rencontrer les patrons des principales formations politiques.

 

 

Chargé de présider un comité sur la réforme des collectivités locales, l'ancien premier ministre présentera ses conclusions au début du mois de février. Il affirme que le principe d'une fusion région-départements n'est pas encore acquis.

Édouard Balladur aurait aimé achever ses auditions cette semaine. Il devra s'accorder deux semaines supplémentaires pour que le comité qu'il préside sur la réforme des collectivités locales puisse entendre encore une quinzaine d'intervenants. Parmi eux, les deux patrons des principales formations politiques : Xavier Bertrand pour l'UMP et Martine Aubry pour le Parti socialiste, qui fermeront la marche le même jour, le 28 janvier.

Frappé par les «conservatismes» qui se sont souvent exprimés au fil des auditions, l'ancien premier ministre redoute la tentation du «statu quo». «Nos travaux ne seront utiles que s'ils débouchent sur des propositions fortes et ambitieuses», confie-t-il au Figaro. Si toutes les réformes qu'il entend proposer sont reprises et mises en œuvre, «elles conduiront à un changement profond et réel du paysage institutionnel de notre pays», veut-il croire.

Mais Édouard Balladur ne veut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Les déclarations du député UMP Frédéric Lefebvre considérant comme acquise une fusion des régions et des départements l'ont ainsi prodigieusement agacé. «Je me bats contre le statu quo, mais toute provocation inutile conduirait au même résultat», dit-il. Pour démentir toute impression que ses conclusions sont déjà tirées avant d'avoir entendu tous les acteurs concernés, la première note de synthèse rédigée par Édouard Balladur est d'ailleurs un relevé des questions, une centaine en tout, auxquelles il faudra répondre.

Mais l'intitulé des questions indique souvent la direction privilégiée par l'ancien premier ministre. Ainsi de la toute première : «Faut-il, pour favoriser une meilleure efficacité de l'action des collectivités locales et une plus grande responsabilité de leurs élus, privilégier un nouveau couple intercommunalité-région par rapport au couple traditionnel commune-département ?»

Comme Nicolas Sarkozy, qui l'a redit la semaine dernière devant les parlementaires, Édouard Balladur espère l'accord le plus large. Mais, rappelle-t-il, «sur la réforme de la Constitution, le comité avait été unanime ; la gauche n'a pas voté pour autant le projet au Parlement».

Voilà pourquoi au consensus il entend «privilégier l'audace des propositions».

Lors de la remise des conclusions, en février, chaque membre du comité pourra en contrepartie exprimer librement son point de vue en annexe du rapport.

 

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